Les partenaires de SA-URG se sont réunis à Bayonne pour mettre en place les actions du projet. Cette première rencontre a été une bonne occasion pour chaque partenaire de présenter l’organisation sanitaire d’urgence de son territoire avant de se concentrer sur les axes d’action de son entité dans le projet. Le niveau d’avancement de chaque action et les prochaines étapes pour continuer à travailler ensemble à l’amélioration des soins d’urgence dans la zone transfrontalière ont été analysés.
Lors de cette première réunion, les axes essentiels du plan de communication de SA-URG ont également été évoqués. Il s’agit d’accompagner le projet dans toutes ses étapes pour qu’il puisse atteindre ses objectifs et pour maximiser l’impact de celui-ci sur les professionnels de santé impliqués, sur la population et le territoire. La communication autour du projet SA-URG doit servir de levier pour éliminer les barrières qui empêchent la bonne collaboration entre les équipes, ainsi que valoriser la réponse SA-URG comme solution transfrontalière de gestion des urgences sur le territoire pyrénéen.
La réunion a été précédée d’une conférence de presse pour présenter SA-URG aux médias locaux. Les progrès réalisés ces dernières années dans la coopération transfrontalière en matière de gestion des urgences sanitaires ont également été rappelés. Les partenaires ont souligné que "la coopération transfrontalière nous rapproche de nos voisins, nous formons un équipe : nous progressons et ensemble, nous pouvons améliorer les services à population."
Visite du SAMU 64A
La rencontre à Bayonne a également permis de mieux connaître le SAMU 64 et d’échanger les bonnes pratiques. Ainsi, les hôtes bayonnais ont organisé une visite de leurs infrastructures. Édouard Gault, responsable adjoint du Samu 64A explique que « nous attendons du projet SA-URG qu’il perpétue ce travail transfrontalier le long de la frontière transpyrénéenne pour améliorer, notamment, nos prises en charge sanitaires lors de situations extraordinaires et de grands rassemblements. Plus concrètement, à Bayonne, nous allons travailler sur deux axes : l’analyse de la gestion sanitaire des grands rassemblements dans le but de rédiger des recommandations internationales et les équipements qui seront utilisés, notamment, par cette force de projection mobile transfrontalière.»